Formations travaux en hauteur, échafaudage

Dans le secteur du BTP, les chutes de hauteur représentent la seconde cause de mortalité au travail en France. Et les accidents les plus nombreux surviennent généralement d’une faible hauteur (ex. : échelle). Il convient donc pour le chef d’entreprise de faire appliquer les règles de sécurité sur les chantiers.

Vos employés sont obligés de participer à une formation pour le travail en hauteur et le port des EPI antichute.

Alertis vous accompagne en vous proposant une formation adaptée à vos besoins et à l’environnement de terrain des stagiaires. En formation initiale ou en recyclage. Nos formations au travail en hauteur s’adresse aussi bien au personnel chargé de réaliser des travaux depuis un endroit surélevé qu’aux chefs de chantier, afin qu’ils puissent initier des mesures de prévention pour réduire le risque de chute de hauteur d’un travailleur.

Aucune réglementation ne définit exactement le travail en hauteur, c’est à l’employeur, responsable de la santé et de la sécurité des salariés, qu’il incombe d’évaluer les risques et de mettre en place un dispositif adapté pour protéger les employés des dangers du travail en hauteur. Sa prévention est traitée selon les principes généraux de prévention (article L. 4121-1 et suivants).

Mais dans ce cas, qu’es que le travail en hauteur ? Il n’est pas nécessaire d’être suspendu à une corde au milieu d’un immeuble de La Défense, on considère à risque une hauteur supérieure à un marche pied de plus de 2 marches.

Pour anticiper les risques liés aux chutes en hauteur, il est obligatoire d’assurer la sécurité des employés.

  • Par des équipements de protection collective
  • Par des équipements de protection individuelle
  • Par des actions de formation et d’informations du personnel

Foire Aux Questions

Qu’est-ce que le travail en hauteur ? La réglementation ne définissant pas le travail en hauteur, les gestionnaires responsables de la santé et de la sécurité des employés doivent procéder à des évaluations des risques pour déterminer s’il existe un risque de chute et se conformer aux normes communes des principes généraux de prévention.
Le travail en hauteur peut désigner un certain nombre de situations de travail résultant de l’utilisation d’espaces de travail (toits, passerelles, etc.) ou d’équipements spécifiques (échelles, échafaudages, plateformes de travail).

Nul besoin d’être suspendu à une corde au milieu d’un immeuble de la Défense, puisque généralement on considère à risque une hauteur supérieure à un marche pied de plus de 2 marches.

Les travaux en hauteur incluent toutes les chutes impliquant des personnes situées en élévation :

  • Travaux en hauteur (charpentes, toitures, etc.)
  • Tomber d’une chaise ou d’un marchepied
  • Terrassement avec fossés et chantiers d’excavation
  • Accès aux zones surélevées via des échelles, des escaliers ou des passerelles
  • Pylônes ou équipements de travail (échafaudages, camions citernes, etc.)

Ces situations sont donc très différentes et peuvent toucher tous les domaines d’activité. Cependant, de nombreux accidents du travail dus aux chutes surviennent dans l’industrie de la construction.

 

Vous avez un projet qui nécessite que les employés travaille en hauteur ? Vous devez assurer la sécurité de vos employés sur les chantiers pour éviter des accidents dramatiques. Comment travailler correctement en hauteur ? Quelles sont vos obligations de sécurité ?

Comment assurez-vous la protection de vos employés ?

La prévention face aux chutes en hauteur peut être assurée par plusieurs types de mesures de protection.

La protection collective

  • Garde-corps,
  • Filets anti-chute,
  • Escaliers,
  • Echelles à marches,
  • Echelles fixes,
  • Echafaudages roulants,
  • Echafaudages de pied,
  • Plate-formes individuelles,
  • Plates-formes élévatrices mobiles de personnel,
  • Plates-formes sur mâts,
  • Plates-formes suspendues.

Les EPI (équipements de protection individuelle)

Les EPI interviennent en cas de risque de chute si la protection collective des travailleurs ne peut être garantie. Il est de votre devoir de choisir le matériel le plus adapté à votre situation afin de limiter les risques.

Attention, il incombe à l’entreprise de vérifier de façon périodique les EPI, mais aussi de former et d’informer les ouvriers qui en font usage.

Les normes de sécurité selon les types d’ouvrage

Il appartient à l’employeur de prendre les mesures appropriées pour limiter les risques liés au travail en hauteur et de respecter les réglementations du type de protection.
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Le travail sur corde

Dans le cas ou la protection collective est insuffisante, le Code du travail autorise le travail encordé. Néanmoins, celui-ci est réglementé :

  • Une corde de travail (descente et soutien avec système autobloquant),
  • Une corde de sécurité avec système d’arrêt des chutes,
  • Les points d’ancrage doivent être calculés au préalable par l’employeur ou une personne compétente,
  • Un harnais anti-chute,
  • Programmation et supervision du travail réalisé de façon à pouvoir porter secours, rapidement au travailleur en cas d’urgence,
  • Les ouvriers doivent être formés.

Les grues à tour

Sur les chantiers de grande ampleur nécessitant des grues à tour, la recommandation R.495 du Comité technique national des industries du bâtiment et des travaux publics préconise les dispositions suivantes pour garantir la sécurité des ouvriers :

  • Mise en place de plateformes de repos au moins tous les 6 mètres (première volée à 10 mètres),
  • Mise en place d’échelles inclinées,
  • Mise en place d’un accès motorisé si la cabine de conduite de la grue nécessite plus de 30 mètres d’ascension,
  • Des vitres fermées pour permettre au grutier de travailler à une température inférieure à 25°C en période de fortes chaleurs et supérieure à 20° en période de froid.

Les échafaudages

Sur certains chantiers, comme le ravalement de la façade d’un bâtiment par exemple, l’échafaudage se présente comme la meilleure option pour protéger les ouvriers d’une chute en hauteur. Dans ce cas, les dispositions suivantes doivent être appliquées :

  • Installation d’une rambarde de sécurité,
  • Formation adéquate des ouvriers au montage et démontage.

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Version en vigueur à partir du 1er mai 2008.
Il est interdit d’utiliser des échelles, des escabeaux ou des marchepieds comme poste de travail. Toutefois, ces dispositifs peuvent être utilisés s’il est techniquement impossible d’utiliser un dispositif assurant la protection collective des travailleurs, ou si une évaluation des risques indique que ce risque est faible et que le travail est de courte et non répétitif.
Toute personne âgée de plus de 18 ans peut suivre la formation Travail en hauteur r408. Aucune expérience préalable n’est requise, mais une bonne santé et l’absence de contre-indications médicales sont importantes pour l’obtention d’un permis de travail en hauteur.
Le travail en hauteur est sans aucun doute un travail dangereux. Les chutes sont la deuxième cause de décès au travail, après les accidents de la route. Les chutes de hauteur peuvent se produire depuis les toits, les charpentes, les plates-formes surélevées, les pylônes, les échafaudages, etc.
Une évaluation des risques permettant d’identifier toutes les situations de travail qui exposent les ouvriers à des risques de chutes doit être effectuée dès que possible. Il sera alors possible de proposer des solutions pour éviter les risques, en respectant les principes généraux de prévention définis par le code du travail.
Tous les lieux de travail il y a un risque de chute doivent être pris en compte, y compris ceux qui n’impliquent que de l’entretien. Il doit également comprendre une enquête sur les conditions d’accès à ces postes.
A l’issue de la formation, les apprenants ayant réussi l’examen se verront remettre une Attestation Travaux en Hauteur valable 5 ans.